On ne peut pas dire la tristesse, on ne peut que la ressentir.

Hizashi Hyûga

« Le reste, ce sont des ombres. Le reste, c’est un secret. »

MUTATION + description

Keys - il fabrique des clés à partir de n'importe quel matériau pouvant ouvrir tous les types de portes même les portes invisibles. Exemple : là où le commun des mortels voit un mur, Hizashi voit une serrure de porte ouvrant sur quelque chose. Il peut également choisir sur quoi la porte ouvrira.

BIOGRAPHIE

J’ai très peu de souvenirs de mon enfance pour être honnête. Mes parents sont « morts » quand j’avais deux ans il me semble. Je me souviens de la famille Hoshi, celle de mon cousin mais, c’est très vague. Je me souviens d’un vieil homme malade, il semblait être au seuil de sa vie, comme s’il n’était pas palpable. Sa peau pâle était douce et sa voix était comme une mélodie à mes oreilles. Je me souviens qu’il m’a dit que tout irait bien maintenant, que je n’avais plus besoin d’avoir peur, que les monstres sous mon lit, il les avait chassés avec son pouvoir magique. Je l’ai cru. Vous savez, quand on est gosse, on pense que tout ce que nous disent les adultes est vrai, je ne fais pas exception à cette règle.

Cet homme m’a en quelque sorte adopté sans pour autant que j’ai à changer de nom. D’ailleurs, il ne voulait pas m’enlever mon identité, il disait que notre nom nous rappelait d’où l’on vient. Je ne sais pas vraiment d’où je viens mais, c’était agréable de s’inventer une histoire. De fils unique, je suis passé au petit dernier d’une immense famille, les Yakuzas. Ils m’appellent tous « petit frère » et moi, bien sûr, je dis qu’ils sont mes « grands frères », il y en a beaucoup trop pour retenir tous les noms.

J’ai donc grandi dans une immense propriété, presque un village ou même, une grande ville, bien à l’abri derrière de grandes murailles. J’avais tout ce dont j’avais besoin. J’avais tout ce que je voulais. Je n’étais pas un enfant capricieux, et quand on me disait non, je ne faisais pas de scène ou de caprice. J’ai beaucoup trop de respect pour ma famille pour jouer les « princesses » ! Quand mon pouvoir s’est déclenché, je n‘avais que sept ans. Je me souviens de la fierté que j’ai vu dans les yeux des membres de ma famille, je me souviens aussi qu’il y en a quelques-uns qui ont pleuré de joie. C’était étrange, j’avais peur que l’on me gronde pour avoir ouvert une porte au hasard avec une clé de ma confection. J’ai toujours cette clé avec moi, comme toutes les autres que j’ai créé en grandissant. J’ai un gros trousseau que j’ai mis dans une sacoche que je garde toujours à ma ceinture. Les autres la trouvent très lourde mais pour moi, étrangement, elle est toute légère, j’ai même parfois l’impression qu’elle est vide alors que ce n’est pas le cas. Mes clés fonctionnent indéfiniment mais, elles ont chacune une serrure attitrée que je peux faire apparaître n’importe quand. Oui, je me souviens de chaque porte et de chaque endroit qu’elle ouvre, heureusement que j’ai une excellente mémoire pour ça.

Aujourd’hui ma vie est toujours aussi douce même si, bien malgré moi, on me considère comme une mauvaise personne car ma famille, c’est les Yakuzas, forcément ça dérange un peu. Mais vous savez quoi ? Je m’en fous, je ne vais pas renier ceux qui m’ont élevé !